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lundi, 03 décembre 2007

Assemblée Annuelle du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris

 

Le 2 décembre, au dancing de La Coupole, s'est tenue notre Assemblée Générale.

 

Malgré la pluie, vous avez été nombreux à vous déplacer et nombreux à adhérer.

 

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Lors de la réunion, nous avons rappelé les principaux événements de ces derniers mois et notamment le jugement du 18 octobre 2007 qui annule l'autorisation de travaux.

 

mercredi, 28 novembre 2007

Aujourd'hui dans 20 Minutes

 

Au Formule 1, le provisoire dure depuis deux ans

 

Rester ici deux ans, c'est comme si on était en prison », confie Cissé, la vingtaine, qui habite une chambre de neuf mètres carrés à l'hôtel Formule 1 de la porte de Châtillon (14e), avec son mari et son fils de 5 ans. Dans les pièces voisines, des cris de bébés retentissent. Les plus grands jouent dans le couloir, à même le sol ou sur leur tricycle. Ce sont les oubliés du squat de la Tombe-Issoire (14e), évacué en septembre 2005 pour cause d'insalubrité. Neuf familles ont été relogées, mais quinze sont restées sur le carreau. Elles avaient été placées là de façon « temporaire », « pour deux ou trois semaines », leur avait-on promis. L'ambassadeur de Côte d'Ivoire avait même fait le déplacement pour les convaincre de la bonne foi des autorités, et les inciter à monter dans les bus dans le calme. Pourtant, aujourd'hui, elles entament « une troisième année de galère », lâche Kandé, 26 ans, le mari de Cissé.

 

Un quotidien compliqué

« Le plus dur, c'est de faire la cuisine », explique Gladys, 24 ans, maman d'un petit Adam de 20 mois. Enceinte « de trois mois et demi » le jour de l'expulsion, elle n'imaginait pas élever son fils dans ces conditions. « Je chauffe sa nourriture sur une plaque posée à même le sol. Mais mon petit, il touche à tout, c'est de son âge. Il s'est déjà brûlé », s'inquiète-t-elle. L'hiver, elle pose ses vivres sur le rebord de la fenêtre, mais « le pire, c'est l'été. Il faut tout manger dans la journée. » Parfois, les femmes vont cuisiner chez une amie et reviennent avec des marmites de nourriture, qui passent de chambre en chambre. Mais les familles dépensent aussi beaucoup « au KFC et au McDo », selon Cissé.

 

De multiples tensions

Difficile aussi de gérer la promiscuité. « On vit les uns sur les autres, alors parfois, il y a des bagarres. La police a déjà dû intervenir pour séparer les hommes », confie Mickaëlle, 27 ans. La tension est surtout montée d'un cran quand les squatteurs de Cachan ont à leur tour investi l'hôtel, durant l'été 2006. « Pour eux, parce que leur expulsion était médiatique, on a trouvé des logements. Ils sont tous partis, nous, on est restés, ils nous sont passés devant », s'indigne Ignace, le porte-parole des anciens squatteurs de la Tombe-Issoire.

Le directeur de l'hôtel, Françis Catesson, les a « tous mis au même étage », pour ne pas « gêner les touristes ». Mais cette situation traîne, et il perd patience. « Je ne suis pas directeur d'un foyer Sonacotra, je ne suis pas assistante sociale. Il faut que l'on revienne à notre vocation première, qui est de faire du tourisme. Je compatis envers eux, mais je n'ai pas les moyens de leur trouver des appartements. »

 

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La Ville et la préfecture se renvoient la balle

Pourtant, la plupart des ex-squatteurs ont des papiers, travaillent, payent des impôts. Mais la préfecture et la Ville se renvoient la balle pour leur trouver le HLM promis. La préfecture a relogé neuf familles, mais a baissé les bras en voyant que la municipalité ne mettait pas la main à la pâte. « Il n'y a pas eu de protocole entre la préfecture et nous pour que l'on reloge des gens. C'est la préfecture qui expulse, elle se débrouille », lance Pierre Castagnou, maire (PS) du 14e arrondissement. Mais il évoque bientôt un contentieux entre ces deux instances pour justifier son désengagement. « Lors des expulsions précédentes, nous avions relogé beaucoup plus de familles que prévu. Si aujourd'hui l'Etat reloge ces gens, ça va contribuer à remettre les compteurs à zéro », lâche-t-il.

En attendant, le compteur tourne au Formule 1. A 43 euros la chambre, chaque famille coûte 1 300 euros par mois. Un loyer entièrement pris en charge par l'Etat, qui a donc déjà déboursé plus de 800 000 euros en deux ans pour les vingt-cinq chambres des ex-squatteurs. « C'est vraiment du gâchis, car avec notre travail, on aurait tout à fait les moyens de payer un loyer », note Kandé.



Magali Gruet - ©2007 20 minutes

 

http://www.20minutes.fr/article/197438/Paris-Au-Formule-1...

 

vendredi, 23 novembre 2007

Nouvelle demande de déclaration de travaux

 

Dans le Bulletin Municipal Officiel du 20 novembre, on apprend :

 

DT-075-014-07-V-0297

- 26 au 28, rue de la Tombe Issoire.

- Pétitionaire : Melle Anne-Sophie VASSORT, S.N.C. DE LA TOMBE ISSOIRE, 9, rue de Téhéran, 75008 PARIS.

- Architecte : Cabinet HERTENBERGER, 23, rue du Renard, 75004 PARIS.

- Ravalement des façades sur rue et cour avec remplacement de fenêtres, pose de volets, réfection de la couverture, verrière et souche de cheminées d’un bâtiment à usage d’habitation.

- Date de recevabilité : 24-09-2007.

 

La Mairie a 2 mois pour refuser ou accepter ces travaux.

 

mercredi, 21 novembre 2007

Le permis de construire

 

Le 12 novembre, le Conseil de Paris a adopté un voeu, déposé par René Dutrey et l'exécutif, sur le permis de construire (075 014 00 V 0048).

 

 Photo de la salle du Conseil

 

Jean-Pierre Caffet, ajoint à l'urbanisme à la Mairie de Paris, a présenté ce voeu ainsi :

 

"C'est une question de droit, compte tenu de l'annulation par la cour d'appel de l'autorisation ministérielle qui avait été donnée pour faire des travaux dans la carrière de Port-Mahon (cette autorisation n'existant plus, puisqu'elle a été annulée par la cour d'appel), la Ville n'est pas en mesure de délivrer un permis de construire."

 

Vous pouvez suivre le film de ce débat et le vote de ce voeu 40 bis sur :

 

http://194.153.110.182/video/video.php?vod=1&date=121...

 

ou sinon sur :

 

http://194.153.110.182/video//video.php?vod=1&format=...

 

mardi, 06 novembre 2007

L'Assemblée Générale du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris

 

Notre assemblée générale se tiendra le :

 

Dimanche 2 décembre 2007

à 14h45

 

à La Coupole

102, boulevard du Montparnasse

(au sous-sol de l'établissement)

75014 Paris

M° Vavin.

 

Préalablement à cette AG, toutes les pièces comptables de l’exercice 2006 seront présentées les 14 novembre et 28 novembre 2007 à tout membre du Collectif qui le souhaite.

 

 

Ordre du jour de l'AG (seules les personnes ayant payé leur cotisation pourront statutairement prendre part au vote) :

 

- Rapport moral

 

- Rapport financier de l'exercice écoulé

 

- Election des membres du CA

- Les membres du Conseil d’Administration sont, selon l’article 8 de nos statuts, élus pour 3 ans,

- Si vous voulez être membre du Conseil d'administration, vous pouvez poser votre candidature en écrivant au Collectif de Port-Mahon (adresse postale : 149, avenue du Maine 75014 Paris),

 

- Questions diverses,

 

- Fin de l'assemblée générale prévue au plus tard à 17 heures.

 

jeudi, 09 novembre 2006

Laurence Souques

Ce mardi 7 novembre, à l’Eglise Saint-Dominique, les obsèques de Laurence Souques ont été célébrées.


De 1973 à 1998, Laurence tenait une boutique au 26, rue de la Tombe-Issoire, où elle présentait les activités caritatives de son association : Les Amis de Seva Sangh Samiti. Ce local lui avait été confié par l’Abbé Keller qui soutenait bien des oeuvres et des actions charitables à la Ferme de Montsouris. A la mort de l’Abbé Keller, Laurence s’est battue pour que les lieux soient préservés et que les volontés du Père soient respectées (notamment son testament qui interdit toute opération immobilière).


En 1992, Télérama publia un article sous-titré :

« Avec quelques autres, Mlle Souques la bien nommée fait un foin du tonnerre pour protéger un îlot du 14e, et sa carrière souterraine, menacée par un promoteur... »


Laurence n’est plus parmi nous, mais ses amis continuent le combat afin que ce patrimoine de Paris soit enfin préservé de la spéculation immobilière.

jeudi, 01 juin 2006

Les principaux acteurs du dossier

Bertrand Delanoë : Maire de Paris
(c'est son cabinet qui s'occupe directement de cette affaire).

Renaud Donnedieu de Vabres : Ministre de la Culture
(là aussi, c'est son cabinet qui s'occupe directement de cette affaire).

Bertrand de Feydeau de Saint Christophe : directeur général des affaires économiques de l’archevêché de Paris
(ancien PDG d’AXA Immobilier, administrateur de Gecina et de Klépierre, etc.).

Jean Papahn : président de la Soferim
(il tente de réaliser une opération immobilière sur ce site).

mardi, 30 mai 2006

L'aqueduc gallo-romain

L'aqueduc gallo-romain a été retrouvé dans le sol de la cour de la ferme par Didier Busson, archéologue de la Commission du Vieux Paris, lors de fouilles en mai 1992.

Cet aqueduc de Lutèce qui apportait l'eau aux Thermes de Cluny est dans le sol et le sol est classé.

Le projet immobilier ne tenait aucun compte de sa présence. Un immeuble de 5 étages était prévu à son emplacement.

dimanche, 25 septembre 2005

1er Prix du balcon fleuri

C’est le 26, rue de la Tombe-Issoire, dont les occupants ont été expulsés le 2 septembre 2005, qui vient ce dimanche de remporter le concours du plus beau balcon fleuri du 14e arrondissement !

  

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Beau symbole pour un immeuble qui n’avait rien à voir avec les taudis des marchands de sommeil et dont on se demande toujours pourquoi il a été expulsé.

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Ce balcon fleuri, œuvre d’un jardinier malien, forçait l’admiration...

 

jeudi, 09 juin 2005

Jugement du Tribunal Administratif

Le 9 juin 2005, le Tribunal administratif nous a donné raison, en rejetant toutes les demandes de la Soferim. Le Juge a confirmé la décision d’annulation de l’autorisation de travaux et confirmé le refus de la demande de permis de construire (075 014 00 V 0048) du 19 mars 2004 :


« Considérant ... qu’il ressort du dossier que la technique choisie ... n’a jamais été expérimentée sur ce type de carrière ; que les risques qu’elle comporte, notamment d’éclatement des masses de calcaire traversée, n’ont pas été étudiés ... les travaux envisagés constituent pour le monument historique une menace de dénaturation définitive ... L’autorisation de travaux délivrée le 24 novembre 2003 par le ministre de la culture et de la communication pour une partie de la carrière de Port-Mahon, ensemble la décision implicite rejetant le recours gracieux du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris, reçu par le ministre le 16 janvier 2004, sont annulées. »

Le dossier ayant été jugé sur le fond, c’est l’implantation de toute fondation moderne, dans le Monument Historique souterrain, qui est ainsi proscrite.

samedi, 20 mars 2004

Refus du permis de construire


Ce 19 mars 2004, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, vient de refuser le permis de construire à la Soferim.


C'était 6 immeubles, de 1 à 6 étages, que la Soferim voulait édifier sur ce site.


Les fondations en béton de ces immeubles devaient plonger dans le Monument Historique du Moyen Age.

lundi, 24 novembre 2003

Nouvelle autorisation du Ministre

Le 24 novembre, le Ministre de la Culture est revenu sur sa décision en donnant une nouvelle autorisation de travaux de fondation au promoteur.

Ce sont des tonnes et des tonnes de béton qui vont être déversés dans le Monument Historique. Des espaces vont être comblés de béton, dans le seul but de réaliser une opération immobilière privée.

On peut pourtant rappeler les propos du Ministre, au Sénat, le 5 novembre de l'année dernière, où Jean-Jacques Aillagon disait solennellement :

« Pour ma part, je suis particulièrement attaché à ce que la carrière classée ne subisse aucun dommage pendant les travaux. »

samedi, 13 septembre 2003

Retrait des autorisations par le Ministre

Toutes les autorisations de travaux viennent d'être retirées par le Ministre de la Culture, Jean Jacques Aillagon, suite aux recours du Collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris.

vendredi, 04 avril 2003

Jugement du premier procès

Le juge du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de rejeter, ce jour, toutes les demandes de la Soferim et de Monseigneur Gervaise (représentant de l'archevêché).

Ce promoteur et ce propriétaire, du 26 rue de la Tombe-Issoire Paris 14e, assignaient, en effet, en référé les 35 associations qui tentent de préserver une carrière médiévale, classée Monument Historique, de l'opération immobilière prévue en ce lieu.

jeudi, 27 février 2003

Le premier procès de ce dossier

Le Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris est assigné, par le propriétaire et le promoteur du 26, rue de la Tombe-Issoire, en référé au Tribunal de Grand Instance de Paris, le 14 mars 2003.


Selon les termes mêmes de l'assignation :

« ...certaines associations qui diffusent depuis plusieurs mois, à travers la presse des informations aussi alarmistes qu'infondés. « A titre d'exemple, Monseigneur Gervaise et la Société Commercial Building ont été encore récemment mis en cause par le Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris représentant diverses associations de protection de l'environnement dans plusieurs articles de la presse locale et nationale (Journal du dimanche du 8 décembre 2002, Metro, Le Parisien du 13 décembre 2002, le Figaro, Zurban, le Nouvel Observateur, etc...). »


Sont également assignés, le Maire de Paris, l'Etat, le Maire du 14e arrondissement et toutes les associations qui composent le Collectif.